Atelier régional Evry: 3 scénarios
Nous avons eu beaucoup de travail à fournir pour le groupe, et c'est pourquoi je n'arrive pas à mettre mon blog à jour aussi souvent que je le voudrais!
Les vacances? mot qui nous est devenu inconnu et tant convoité...
Pour résumer un peu la situtation, nous avions présenté à nos commanditaites et au comité de suivi de l'école notre analyse du parc ainsi que de son environnement. Il semblait que plusieurs possibilités pouvaient s'envisager pour la réhabilitation du parc de Grand Bourg, et c'est pour cela que notre encadrant nous a encouragées à élaborer 3 scénarions types: celui d'un parc historique, celui d'un parc écologique, et enfin celui d'un parc social.
Le but de ce travail en 3 aspects étaient de montrer tous les potentiels du parc, voir comment et qui, il pourrait attirer, et à quels moments. La décision appartient à l'agglomération, et nous avons réalisé que notre travail consistait plus à leur donner des pistes, des idées, à les aider à trouver une orientaiton, plutôt que de leur apporter un projet tout ficelé.
Il ne faut pas oublier que c'est le client qui décide! Et quel que soit le scénario qu'ils choisissent de réaliser, celui-ci aura sa légitimité par rapport à l'existant, et certains aspects des autres scénarions pourront très bien s'y intégrer.
C'est un question de "gradient": dans quelle mesure peut-on faire cohabiter des objectifs ou de sfonctions différnets, et sous quelle forme. La technique, les matériaux, nous fournissent une base très large pour inventer de nouvelles formes à partir de choses traditionnelles.
Et pour séduire nos commanditaires sur les 3 scénarios, nous avons joué à fond la carte de l'attractif en fabriquant des prospectus que voici:
Prospectus du scénario historique:
Prospectus du scénario écologique:
Prospectus du scénario social:
Mais comment en sommes-nous arrivées à ces trois thèmes?
Je n'ai pas récupéré tout le discours que nous avons tenu à l'aggloméraiton d'Evry pour expliquer notre démarche et les intérêts de chacune de ces ambiances possibles. Cependant je peux déjà vous faire lire le mien: celui du scénario historique.
Le parc de Grand Bourg faisait partie d’une
succession de parcs accolés les uns aux autres sur les coteaux de la Seine de
Ris-Orangis et Evry.
Aujourd’hui, notre parc est l’un des derniers
vestiges de cet ensemble de parcs de bord de Seine, avec le parc des Tourelles
qui va bientôt ouvrir au public,
Dans une communauté
d’agglomération dont la majorité des villes ont été créées de toute pièce,
avoir un espace dit patrimoine
est un atout important.
C’est pourquoi le parc de Grand Bourg représente
une chance pour l’agglomération de se (re)constituer un patrimoine historique.
De plus, l’emplacement
du parc Grand Bourg est une situation unique dans l’agglomération, avec une
topographie que l’on ne retrouve pas dans les autres espaces verts de
l’agglomération.
Enfin, le site de Grand Bourg renferme encore de
nombreux éléments sur lesquels s’appuyer pour conduire une restauration :le
château, les allées, la serre, le verger, la cascade, les puits…
Sur la droite, on trouve l’entrée des ateliers
d’arts plastiques, et l’entrée du parking, qui est intégré derrière une haie
persistante.
Sur la gauche du château, l’orangerie est elle aussi
restaurée et abrite à nouveau des bacs d’agrumes et d’arbres exotiques (citronniers,
orangers, bougainvillées)…Pendant les beaux jours, les bacs sont disposés
devant le château et sur la terrasse.
Reconstruite, la serre expose une collection de
plantes tropicales: fougères, orchidées, impatiens, bégonias…
La vue glisse sur la grande pelouse en pente au pied
du château, conduisant à la contemplation de la Seine. Un banc placé devant la
terrasse de l’orangerie tire le meilleur parti de l’horizon sur le coteau de
Soisy-sur-Seine.
De nouvelles plantations de beaux sujets viennent
enrichir cet attrait, et assurer le relais des arbres âgés qui disparaîtront. Le
choix des espèces correspond à des arbres exotiques découverts au 19ème
siècle: tulipier, magnolia, paulownia, liquidambar…
L’eau continue ensuite dans une rigole de rocaille,
serpentant parmi les arbres, faisant des remous, des bouillons.
C’est de là peut-être qu’il continuera sa promenade
vers la Seine, en empruntant le petit chemin du belvédère pour passer par le
tunnel sous la voie ferrée.
La promenade devient plus forestière, ombragée par
la futaie, sous laquelle un taillis diversifié d’arbustes à fleurs et à baies anime
le sous-bois au gré des saisons.